Cette lithographie, oeuvre d'Edwin Whitefield (1816-1892), date de 1852 et illustre l'Ätendue des changements survenus aprÅs 1760. L'espace urbain dÄborde largement le pÄrimÅtre de la vieille ville, qu'il est d'ailleurs trÅs difficile de distinguer des faubourgs. On voit trÅs bien ici que l'expansion urbaine s'est faite surtout dans l'axe du Saint-Laurent. Cependant les signes de la remontÄe vers le nord sont trÅs nets: l'Äglise de Saint-Patrick vient d'Étre ouverte au culte (elle est situÄe ê droite de Notre-Dame, aux tours jumelÄs en faìade); tout prÅs de lê le collÅge Sainte-Marie vient Ägalement d'ouvrir ses portes; en plus d'autres Ädifices, on distingue les premiers bëtiments de l'universitÄ McGill. Avec l'expansion urbaine, la zone agricole de la ville recule sans cesse: on voit encore certains pëturages et du cÖtÄ droit, on aperìoit un des derniers vergers. Les Äglises se sont multipliÄes dans la ville: c'est lê un effet de l'immigration britannique qui amÅne un grand nombre de nouvelles confessions ê MontrÄal. La ville fait construire de nouveaux bëtiments: le marchÄ Bonsecours, dont on aperìoit la coupole ê gauche des tours de Notre-Dame, juste sous la pointe de l'öle Sainte-HÄlÅne se classe parmi les plus importants; les arbres que l'on voit devant bordent l'un des rendez-vous de promenade montrÄalais, le Champ-de-Mars. MalgrÄ tous ces progrÅs, la ville n'a pas encore occupÄ tout le territoire prÄvu en 1791; elle commence ê peine ê s'industrialiser: on peut distinguer le long du tracÄ du canal de Lachine, les premiÅres fumÄes industrielles.
