Annonces publicitaires, La Minerve, 31 dΘcembre 1829.
Les mΘcanismes quotidiens du commerce Θtaient assez diffΘrents de ceux d'aujourd'hui. Les marchands, qui faisaient souvent α la fois le gros et le dΘtail, ne vendaient pas de produits prΘ-emballΘs comme c'est l'usage actuellement; le tonneau Θtait le contenant universel et seuls des revendeurs Θcoulaient de plus petites quantitΘs. La spΘcialisation des produits n'existe α peu prΦs pas hormis le cas des compagnies qui s'occupent des ½marchandises sΦches╗, c'est-α-dire du commerce de mercerie-bonneterie: tant F.A. Larocque que MM. Irvine, Leslie et compagnie proposent en vrac des aliments, des vins et alcools, et de la quincaillerie. La gamme des produits citΘs permet de constater quels Θtaient les principaux articles d'importation vers ces annΘes. Dans ces annonces, les marchands font Θgalement Θtat du rythme d'arrivΘe des navires en saison et prΘcisent le type de cargaison; quelquefois, ils ne modifient pas les termes de leur publicitΘ, tant qu'ils n'ont pas tout ΘcoulΘ la marchandise dΘjα arrivΘe. Ainsi dans le cas de l'annonce de Larocque, la date de la premiΦre insertion montre le 27 juillet 1829 et mentionne que le claret est ½prΩt α Ωtre dΘbarquΘ╗ le mΩme jour. On ne peut que se demander quel serait le but de mentionner ce mΩme renseignement plus de cinq mois plus tard.
