Il existe trΦs peu d'ouvrages sur la rΘgion de Thunder Bay. Le seul qui offre une vue d'ensemble de l'histoire de la rΘgion est celui de J.P. Bertrand, Highway of Destiny; An Epic of Canadian Development (New York, Vantage Press, 1959); malheureusement il est ΘpuisΘ, mais on peut encore le trouver dans certaines bibliothΦques. Le seul ouvrage d'Θrudition est celui d'Elizabeth Arthur, Thunder Bay District, 1821-1892: A Collection of Documents (Toronto, Champlain Society, 1973, Champlain Social Publications, Ontario series, volume 9), qui suit l'Θvolution de la rΘgion de Thunder Bay depuis la perte de sa vocation premiΦre de point de transbordement α l'Θpoque de la traite des fourrures, jusqu'α la reprise de ce r⌠le au moment du ½boom╗ du blΘ. Cet ouvrage est prΘcieux parce qu'il aide α mieux saisir la psychologie de Thunder Bay, hΘritiΦre d'un passΘ marquΘ par l'isolement et la rivalitΘ entre les deux communautΘs dont la ville actuelle est issue. On y trouve Θgalement quelques documents franτais.
L'ouvrage de George B. Macgillivray, A History of Fort William and Port Arthur Newspapers from 1873 (imprimΘ par Bryant Press α Toronto et publiΘ par l'auteur lui-mΩme en 1968) est Θgalement trΦs utile.
Voir Θgalement les trois brochures vulgarisatrices, qui ont ΘtΘ imprimΘes par un organisme privΘ, de Gertrude Woodside Dyke, Historic Silver Islet (1960); Historic Lakehead (1961) et Historic Stories (1966). On peut les obtenir en Θcrivant α la Thunder Bay Historical Museum Society, 219 May Street South, Thunder Bay, Succursale ½F╗, Ontario P7E 1B5. Cette mΩme sociΘtΘ a Θgalement une publication annuelle, Papers and Records, qui renferme des articles sur une myriade de sujets touchant l'histoire locale.
En 1971, le gouvernement de l'Ontario annonτa des projets de reconstruction du Fort William, α un site α dix milles de l'emplacement original, le long de la riviΦre Kaministikwia. Ces Θdifices sont ouverts au public et ils offrent aux visiteurs un aperτu de la vie quotidienne d'un des postes de traite les plus importants du pays. Les fouilles qu'a menΘes le Fort William Archaeological Project donnΦrent lieu α plusieurs rapports publiΘs par le ministΦre des Affaires culturelles et de loisirs de l'Ontario; on peut se les procurer de la Librairie du gouvernement de l'Ontario, 880 Bay Street, Toronto, Ontario M7A 1Y7. Parmi les titres, on trouve: Fort William: Living and Working at the Post, de Susan Campbell et Fort William: Food and Related Artifacts, de J.P. Cloutier.
L'intΘrΩt actuel pour l'histoire locale a donnΘ lieu α la parution de plusieurs articles dans le Lakehead University Review, notamment, d'Elizabeth Arthur, ½The Landing and the Plot╗, L.U.R., I (printemps 1968), pp. 1-17 et d'A.W. Rasporich, ½Faction and Class in Modern Lakehead Politics╗, L.U.R., VII (ΘtΘ 1974), pp. 31-65. Dans une livraison spΘciale intitulΘe ½The Finnish Experience╗, L.U.R., IX (printemps 1976), on trouve des articles de Christine Kouhi, ½Labour and Finnish Immigration to Thunder Bay: 1876-1914╗, pp.17-40 et de Jean Morrison, ½Ethnicity and Class Consciousness: British, Finnish and South European Workers at the Canadian Lakehead before World War I╗, pp. 41-55. Un autre article de Jean Morrison, ½Ethnicity and Violence: The Lakehead Freight Handlers before World War I╗, a ΘtΘ publiΘ dans Essays in Canadian Working Class History, Gregory S. Kealey et Peter Warrian (Θds) (Toronto, McClelland and Stewart, 1976), pp. 143-160.
Plusieurs ouvrages gΘnΘraux peuvent Ωtre Θgalement utiles pour voir comment l'histoire de Thunder Bay s'intΦgre α celle du Canada. Pour une analyse du r⌠le qu'a jouΘ Fort William dans la traite des fourrures, voir Marjorie Wilkins Campbell, Northwest to the Sea: A Biography of William McGillivray (Toronto, Clarke Irwin, 1976). Thunder Bay figure Θvidemment dans presque tous les ouvrages traitant de l'histoire des chemins de fer canadiens notamment, Omer LavallΘe, Van Horne's Road: An Illustrated Account of the Construction and First Years of Operation of the Canadian Pacific Transcontinental Railway (MontrΘal, Railfare, 1974), abondamment illustrΘ de trΦs belles photographies provenant des archives du Canadien Pacifique et les deux cΘlΦbres ouvrages de Pierre Berton sur le CPP ayant pour titres: The National Dream: The Great Railway: 1871-1881 (Toronto, McClelland and Stewart, 1970) et The Last Spike; The Great Railway, 1881-1885 (Toronto, McClelland and Stewart, 1971). En franτais, il existe la traduction d'une version abrΘgΘe et corrigΘe qui incorpore ces deux ouvrages, ainsi que des extraits de la production tΘlΘvisΘe, intitulΘe: Le grand dΘfi; le chemin de fer canadien (MontrΘal, ╔ditions du Jour, 1975; traduction de Pierre Bourgault). Enfin, il y a l'ouvrage d'Henry C. Campbell, Early Days on the Great Lakes: The Art of William Armstrong (Toronto, McClelland and Stewart, 1971), rehaussΘ de maints dessins et peintures du lac SupΘrieur et des environs (ainsi que d'autres rΘgions des Grands Lacs) et montrant l'Θvolution des transports depuis le canot jusqu'α la goΘlette et au vapeur pendant la seconde moitiΘ du XIXe siΦcle.
AUGMENT╔ EN 1993
THUNDER BAY, PORTE OUVERTE ENTRE L'EST ET L'OUEST
Jean Morrison
En 1993, Thunder Bay ne peut plus prΘtendre au titre de porte ouverte entre l'Est et l'Ouest. Le r⌠le jouΘ autrefois par cette ville dans le transit des marchandises entre l'Ouest et les Grands Lacs touche α sa fin. On peut attribuer cette situation α deux facteurs: le dΘclin du trafic marchand sur la voie maritime du Saint-Laurent, et la croissance fulgurante du volume des expΘditions de cΘrΘales par Vancouver et Prince-Rupert. En 1984, il y avait dix-sept ΘlΘvateurs α grains en exploitation α Thunder Bay, mais les Θconomistes prΘdisent qu'il n'en restera plus qu'un seul en l'an 2000. La capacitΘ de l'Θconomie diversifiΘe de cette ville α rΘsister aux contrecoups de la disparition de son r⌠le portuaire est matiΦre α discussion, si l'on considΦre les fermetures rΘcentes et la rΘduction des activitΘs de plusieurs usines de fabrication de papier, l'autre grande industrie de la rΘgion.
Entretemps, les quinze derniΦres annΘes ont ΘtΘ marquΘes par une floraison artistique, comme en tΘmoigne la construction en 1985 d'une belle salle, le Thunder Bay Community Auditorium, aprΦs dix ans de dΘbats acrimonieux dans la municipalitΘ. En tΘmoignent aussi ces quelques titres rΘcents, qui portent sur le patrimoine social et historique de la rΘgion.
Barr, Elinor. Silver Islet: Striking It Rich in Lake Superior, Toronto, Natural Heritage / Natural History Inc., 1988.
Dunk, Tom. It's a Working Man's Town: Male Working Class Culture in Northwestern Ontario, MontrΘal, McGill-Queen's University Press, 1991.
Magnuson, Bruce. The Untold Story of Ontario's Bushworkers: A Political Memoir, Toronto, Progress Books, 1990.
Metsaranta, Marc, comp. Project Bay Street: Activities of Finnish Canadians in Thunder Bay before 1915, Thunder Bay, Thunder Bay Finnish-Canadian Historical Society, 1989.
Morrison, Jean, comp. The North West Company in Rebellion: Simon McGillivray's Fort William Notebook, 1815, Thunder Bay, Thunder Bay Historical Museum Society, 1988.
Piovesana, Roy. Robert J. Manion: Member of Parliament for Fort William, 1917-1935, Thunder Bay, Thunder Bay Historical Museum Society, 1990.
Potestio, John, et Antonio Pucci, comp. The Italian Immigrant Experience, Thunder Bay, Canadian Italian Historical Association, 1988.
