En dÄpit de l'urbanisation et de la dÄmolition de nombreux Ädifices historiques considÄrÄs dÄsuets, les limites de Thunder Bay sont ê peu prÅs celles de villes d'autrefois. Comme l'indique la disposition des silos et des industries, le bord du lac et la riviÅre forment un seul port. Une loi fÄdÄrale adoptÄe en 1958 reconnaissait officiellement que les ports des deux villes formaient un tout harmonieux en crÄant le port de Lakehead. Puis, en 1970, le gouvernement ontarien mit fin ê cette rivalitÄ entre les deux municipalitÄs forcÄes de partager un mÉme port national en fusionnant Port Arthur et Fort William. Bien que les deux villes aient ÄtÄ connues sous les noms de ╟Lakehead╚ ou ╟Canadian Lakehead╚ depuis les annÄes 1920, on retourna, ê la suite d'un plÄbiscite sur le choix d'un nom pour la nouvelle citÄ, ê l'ancienne appellation de ╟baie du Tonnerre╚, expression historique descriptive que les Britanniques avaient empruntÄe aux Franìais. L'expression locale en sauteux Animikie Wekwed, caractÄrise Ägalement le bruit sourd qui retentit dans la baie lors des tempÉtes. La ville, qui compte 115 000 habitants, s'Ätend le long de la cÖte, sur une distance de vingt-sept milles