Annonce d'un marchΘ d'esclaves, Halifax Gazette, 30 mai 1752.
On ignore l'ampleur qu'avait la traite α Halifax, mais elle Θtait considΘrΘe comme normale. La plupart des esclaves travaillaient comme domestiques chez les gens aisΘs de la ville. L'hostilitΘ des journaliers blancs leur interdisait probablement toute autre forme d'emploi. Fait α remarquer: quelques Noirs libres habitaient jadis Halifax, et les noms d'au moins quinze d'entre eux figurent sur la liste des fondateurs de 1749-1750.
La population noire de Halifax resta minime jusqu'α la RΘvolution amΘricaine, qui marqua l'arrivΘe en Nouvelle-╔cosse de plusieurs milliers de loyalistes noirs, tant esclaves qu'affranchis. Pour quelques-uns il ne s'agissait que d'une escale avant le grand retour en Afrique amorcΘ au dΘbut des annΘes 1790. L'esclavage disparut comme institution sociale α la fin du XVIIIe siΦcle, mais les prΘjugΘs raciaux persistΦrent chez les Blancs. Cette discrimination incita d'autres Noirs α s'embarquer pour l'Afrique, notamment ceux qui avaient ΘtΘ exilΘs des Antilles vers 1795. Les Noirs vivant actuellement α Halifax descendent presque tous d'un groupe d'affranchis transportΘs en Nouvelle-╔cosse pendant la Guerre de 1812. Exempts de l'esclavage, ils n'en devinrent pas moins victimes d'une discrimination raciale persistante et gΘnΘrale. └ la vΘritΘ, les stΘrΘotypes dΘfavorables qu'on entretenait autrefois α l'Θgard des Noirs existent encore de nos jours α Halifax.