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Text File  |  1996-06-20  |  2KB  |  11 lines

  1. Pour les indigents: le Meurling Institute, MontrÄal, vers 1930.  
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  3.      Le principe de responsabilitÄ individuelle et familiale dans la richesse comme dans la pauvretÄ ne faisait oublier en aucune faìon la catastrophe de la crise Äconomique des annÄes 30. Lorsque la conjoncture mondiale et les crises nationales provoquÅrent le krach, en 1929, de longues files de chÖmeurs commencÅrent ê se former ê l'extÄrieur des quelques Ätablissements capables de leur venir en aide. D'Änormes rassemblements de chÖmeurs Ätaient surtout courants dans les grandes villes. C'est dans les villes que la crise se faisait sentir le plus durement. Elles renfermaient en effet les plus vastes bassins de main-d'oeuvre dÄclassÄe, les industries qui pouvaient faire payer aux chÖmeurs les frais d'une Äconomie en train de s'effondrer et des gens dont l'alimentation, l'habillement et le logement dÄpendaient uniquement de leur travail, puisqu'ils ne possÄdaient ni biens fonciers ni biens meubles. Exception faite du dÄsastre causÄ par la sÄcheresse dans l'Ouest rural, le caractÅre tragique de la crise Äconomique se manifesta en majeure partie dans les villes.
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  5.      Au dÄbut de la crise, le Meurling Institute Ätait l'un des rares Ätablissements publics du pays ê venir en aide aux chÖmeurs, et seulement aux hommes cÄlibataires. Bien qu'il fut considÄrÄ alors comme ╟un modÅle╚ du genre en AmÄrique du Nord, les conditions y Ätaient trÅs austÅres. Il fournissait quotidiennement ses services aux premiers arrivÄs et n'offrait aucune aide permanente. ╦ leur admission, les hommes devaient enlever leurs vÉtements afin qu'ils soient fumigÄs. On les obligeait ensuite ê prendre une douche avec savon (que l'on faisait gicler sur leur tÉte), on leur fournissait des vÉtements de nuit et on leur servait un modeste repas (par ex. du rago₧t, du pain et du cafÄ). Puis, ils se rendaient dans les dortoirs o¥ les attendait une couchette de fer. Le lendemain matin, ils avaient droit ê un petit dÄjeuner avant de retourner dans la rue. Ils Ätaient privilÄgiÄs.
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  7.      Source: Archives de la Ville de MontrÄal  
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