La ╟Casa Loma╚, rÄsidence du financier Henry Pellatt, Toronto, 1915.
Ce ╟chëteau╚ fut l'un des plus remarquables produits de la fortune que l'on pouvait acquÄrir ê l'Äpoque industrielle. Ses dimensions Ätaient dignes d'un roi et il y avait dans la cuisine un four o¥ l'on pouvait faire rÖtir deux boeufs ê la fois. ╦ l'abri des rÅglements et contrÖles du gouvernement et, jusqu'ê la PremiÅre Guerre mondiale, des impÖts sur le revenu des particuliers ou des corporations, on pouvait amasser de grandes fortunes dans ╟l'enfer╚ des villes industrielles. Le Col. George Taylor Denison Äcrivait en 1911 que les parvenus Ätaient plus nombreux que jamais et que l'ostentation vulgaire du riche bourgeois n'Ätait pas un spectacle plaisant. Mais, pour la plupart des gens, l'homme d'affaires Ätait un hÄros et l'on vouait au monde des affaires un culte quasi religieux. Son opinion sur le bien de la nation et sur celui de l'individu Ätait incontestÄe. Les gouvernements municipaux rivalisaient entre eux pour attirer l'attention de ces hommes d'affaires et les manufactures qu'ils pouvaient implanter.
