Un des plus importants mouvements du milieu du dix-neuviÅme siÅcle fut la bataille pour l'Äcole publique gratuite permettant ê un plus grand nombre d'enfants de la frÄquenter et ê ceux qui le faisaient dÄjê de le faire plus rÄguliÅrement et pour des pÄriodes plus longues. On exigeait Ägalement de plus grandes Äcoles o¥ les ÄlÅves pourraient Étre classÄs selon leur ëge, leur degrÄ de connaissances et leur sexe, et o¥ il serait possible de se procurer du matÄriel neuf, d'apporter des innovations au nom de la rÄforme scolaire et d'entreprendre des Ätudes avancÄes. On remplacerait alors le maötre ou la maötresse d'Äcole uniques par des instituteurs principaux et des instituteurs assistants qui se spÄcialiseraient dans les diffÄrents niveaux d'enseignement. L'Äcole serait divisÄe en diffÄrents locaux pour tenir compte de ces changements. Tout cela, croyait-on, attirerait plus d'enfants dans les Äcoles municipales. L'Äcole ╟consolidÄe╚ du dix-neuviÅme siÅcle ou du dÄbut du vingtiÅme, reprÄsentÄe sur cette photo, devait Étre trÅs loin de la demeure de certains ÄlÅves, car l'autobus scolaire, qu'il soit motorisÄ ou tirÄ par des chevaux, Ätait dÄjê chose courante. On peut avoir une idÄe du nombre de classes de l'Äcole d'aprÅs le nombre d'enseignants qui posent pour la photo ou d'aprÅs le nombre de locaux que peut contenir cet Ädifice.