L'Äconomie domestique pour les filles et les cours de mÄtiers pour les garìons furent deux ÄlÄments importants dans la recherche d'une Äducation plus pratique. Les garìons, croyait-on, Ätaient ÄloignÄs du travail manuel; les cours de mÄtiers contribueraient ê donner une meilleure image de ce type de travail et assureraient en mÉme temps une formation pratique au travailleur de l'avenir. Sur la photo du bas, les garìons dÄmontrent les avantages de l'Äducation manuelle ê l'Exposition du Dominion de 1903, ê Toronto. Les filles, de leur cÖtÄ, avaient Ägalement une notion beaucoup trop vague de leur vÄritable vocation; dans les classes d'Äconomie domestique, elles apprenaient les plus rÄcentes mÄthodes approuvÄes de tenue de maison et de soin des enfants. Leurs futurs rÖles de mÄnagÅres et de mÅres Ätaient idÄalisÄs. La citation biblique que l'on voit sur le tableau derriÅre ces Ätudiantes d'Äconomie domestique d'une Äcole publique de Toronto rÄsume bien le thÅme de ce programme: ╟Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison et elle ne mange pas le pain de paresse╚ (Proverbes, chapitre 31, verset 27). Les mouvements en faveur de l'Äconomie domestique et des cours de mÄtiers ont plus tard entraönÄ l'introduction de l'Äducation professionnelle et de la division des programmes, car on considÄrait que la formation pratique convenait particuliÅrement ê ces classes de la sociÄtÄ qui ne pouvaient pas ou ne devaient pas aspirer ê des emplois des classes moyennes, qu'ils soient des emplois professionnels ou de bureau.
Source: Archives provinciales de l'Ontario et Historical Collection, Toronto Board of Education
