Pension de famille pauvre sur le cotÄ nord de la rue King-est, fÄvrier 1912.
Les immigrants cÄlibataires affluaient vers les pensions de famille bon marchÄ dans le centre de la ville ou le long de la voie ferrÄe prÅs de leur lieu de travail. C'Ätaient quelquefois les entrepreneurs qui dirigeaient les travailleurs vers ces hÖtels meublÄs lugubres et surpeuplÄs, dans lesquels ils partageaient une chambre ê plusieurs. Au tournant du siÅcle, les logements de ce genre co₧taient de $3.00 ê $4.25 par semaine. C'Ätait une dÄpense considÄrable pour des ouvriers non spÄcialisÄs; en 1900, les travailleurs du bëtiment gagnaient en moyenne $1.29 par jour.
Remarquez que, dans cette diapositive, les hommes tiennent des photos ê la main. Celles-ci reprÄsentent une photo de groupe semblable ê celle que nous avons ici. Au dÄbut du XXe siÅcle, les conseils municipaux et des groupes privÄs commencÅrent ê Ätudier les conditions de vie chez les pauvres et dans la classe ouvriÅre. C'est ainsi qu'une documentation sous forme de photos et de rapports Äcrits a ÄtÄ recueillie qui constitue aujourd'hui une source importante de donnÄes historiques.