Un argument secondaire en faveur de la tempΘrance voulait que l'alcool soit malsain. Au dΘbut du XIXe siΦcle, il s'agissait lα d'un faible argument puisque la plupart des mΘdecins considΘraient alors l'alcool comme un mΘdicament. En fait, les compagnies d'assurance pouvaient mΩme refuser d'assurer des non-buveurs prΘtextant que l'abstinence constituait une anomalie malsaine. Cependant, vers les annΘes 1850, les statistiques mΘdicales montrΦrent clairement que les buveurs Θtaient en moins bonne santΘ et mouraient plus jeunes que les non- buveurs, et le point de vue mΘdical prit alors une grande importance. └ partir de cette Θpoque, les compagnies d'assurance offrirent des taux prΘfΘrentiels aux non-buveurs et certaines n'assurΦrent que des non-buveurs.
Source: Spence, S.F., The Campaign Manual, 1902. Collection de l'auteur
