L'┬tre, une maison de ferme du XVIIIe siΦcle, sur l'εle d'OrlΘans.
Vers le deuxiΦme quart du XVIIIe siΦcle, les colons Θtablis dans les rΘgions les plus anciennes Θtaient dΘjα Θconomiquement α l'aise. Cette maison reflΦte leur modeste prospΘritΘ et rΘvΦle un sens aiguδ de l'esthΘtique. Les murs de pierre ont deux pieds d'Θpaisseur et le toit, sans doute α l'origine constituΘ de chaume, fut remplacΘ plus tard par des planches superposΘes ou des bardeaux de cΦdre. Le toit et les pignons en pente sont typiques du nord de la France: les pluies y sont abondantes et, par consΘquent, les toits de chaume, qui y Θtaient monnaie courante, devaient Ωtre fortement inclinΘs. La cheminΘe qui se trouve au centre de la maison est typique. Elle retenait la chaleur α l'intΘrieur de la maison et Θtait constituΘe de deux foyers, l'un qui donnait sur la cuisine, lieu o∙ l'on prΘparait les repas et o∙ l'on mangeait, et l'autre qui s'ouvrait sur une autre piΦce: le boudoir ou la chambre α coucher.
└ l'Θtage supΘrieur, on entreposait le grain et on trouvait d'autres chambres α coucher. La maison comportait habituellement une cave. Les piΦces ne pouvaient Ωtre trΦs grandes en raison des difficultΘs du chauffage en hiver. Vers le XVIIIe siΦcle, les fenΩtres Θtaient fabriquΘes en verre plut⌠t qu'en parchemin ou en papier huilΘ. Ces maisons sont particuliΦrement remarquables pour leurs excellentes proportions et leurs lignes gracieuses. La demeure qui fait l'objet de l'illustration a ΘtΘ convertie en restaurant et on y sert des mets quΘbΘcois traditionnels dans un dΘcor d'Θpoque. Les visiteurs peuvent encore regarder le soleil se coucher derriΦre le Mont Sainte-Anne et le Saint-Laurent, sans Ωtre gΩnΘs par les lumiΦres Θlectriques. C'est la plus vieille habitation de l'εle d'OrlΘans.
