Ce moulin du XVIIIe siΦcle fonctionne encore. Le pain Θtait la nourriture principale des Canadiens et le blΘ Θtait donc la plante la plus cultivΘe. Normalement, en moyenne, chaque personne consommait un pain d'une livre et demi (deux livres franτaises) par jour: les minoteries Θtaient donc essentielles. La loi obligeait les seigneurs α les construire au bΘnΘfice de leurs censitaires. S'ils ne le faisaient pas, l'intendant accordait α une autre personne un permis de construction et d'exploitation d'un moulin. Les droits qui pouvaient Ωtre perτus par le seigneur ou le meunier privΘ reprΘsentaient la quatorziΦme partie de la farine produite α partir du blΘ moulu.
Les seigneurs pouvaient disposer d'un profit raisonnable lorsqu'un nombre suffisant de familles s'Θtablissaient sur leurs terres: ils avaient donc tout intΘrΩt α ce que les seigneuries soit colonisΘes rapidement. Deux types de moulin existaient: le moulin α eau et le moulin α vent. Ce dernier type prΘvalait dans les rΘgions o∙ les cours d'eau au dΘbit rapide Θtaient inexistants, comme autour de MontrΘal. En cas de sΘcheresse ou de longue pΘriode de vent calme, le pain faisait dΘfaut et les gens devaient se contenter de ma∩s.
Source: Province de QuΘbec, SecrΘtariat d'╔tat, Inventaire des oeuvres d'art
