└ la fin des annΘes 1880 et au dΘbut de la dΘcennie qui suit, le Canada anglais se rapproche de la Grande-Bretagne en raison des craintes qu'il Θprouve envers l'expansion amΘricaine, en dΘveloppant ses liens commerciaux transatlantiques et en lanτant une littΘrature populaire qui vante les vertus de la civilisation anglaise. Cette littΘrature s'inspire en partie de la rΘaction aux fΩtes amΘricaines du centenaire, qui font naεtre une presse hostile α la rΘputation de l'ascendance loyaliste du Canada anglais. Ce dernier rΘplique par le roman, la poΘsie et l'histoire, qui font plus que compenser le dΘsΘquilibre projetant l'image de l'humble serviteur de l'empire qui a prΘservΘ les derniers vestiges de la vie supΘrieure des Britanniques sur notre continent. Ces deux livres, Θcrits par des Canadiens, figurent parmi les 150 volumes donnΘs aux hommes du premier contingent par la Methodist Book and Publishing House et Θvoquent la nature de l'attrait de l'impΘrialisme. Le premier relate l'histoire de l'Union Jack qui est d'aprΦs l'auteur, le symbole de la justice, de la libertΘ et de la loyautΘ pour toutes les races, les langues et les religions. Cumberland rΘclame l'adoption d'un Θtendard canadien distinct o∙ figurerait l'Union Jack, drapeau de la libertΘ des peuples. Le deuxiΦme volume traite du r⌠le de la Milice canadienne au cours de la guerre de 1812 et fait l'Θloge des instincts martiaux des Canadiens et de leur patriotisme impΘrial. L'auteur, Mary Agnus Fitzgibbon, lui attribue le r⌠le d'avoir sauver le Canada pour l'Empire.
Source: Barlow Cumberland, Story of the Union Jack, planche IX et Mary Agnus Fitzgibbon, A Veteran of 1812, (Toronto, 1894) BibliothΦque McLennan, UniversitΘ McGill
