Les migrations des Canadiens franτais (1820-1920).
Au cours du siΦcle allant de la guerre de 1812 α la PremiΦre Guerre mondiale, plus de 700,000 francophones ont quittΘ le QuΘbec. La plupart d'entre eux se sont Θtablis dans les centres industriels de la Nouvelle-Angleterre ou dans les terres vierges de l'Ouest amΘricain. Les rΘsultats des efforts dΘployΘs pour rΘorienter les Θmigrants de la vallΘe du Saint-Laurent vers le nord du QuΘbec sont dΘcevants. Les francophones qui, au cours des deux derniΦres dΘcennies du XIXe siΦcle, prΘfΘraient ne pas quitter le Canada sont partis vers les villes miniΦres et d'exploitation de bois du nord de l'Ontario. Par contre, le nombre d'Θmigrants qui s'Θtablissent dans l'Ouest canadien est peu ΘlevΘ. Les campagnes de rapatriement, menΘes α partir de 1875 jusqu'au moment de la PremiΦre Guerre mondiale, en vue d'inciter les Canadiens franτais des ╔tats de la Nouvelle-Angleterre ou de l'Ouest amΘricain α venir exploiter les terres offertes gratuitement dans les Prairies, ne remportent que peu de succΦs. Il est presque impossible d'Θvaluer le nombre de rapatriΘs.