Dans une ferme d'Θlevage traditionnelle, il Θtait frΘquemment nΘcessaire de dΘtacher un animal du reste du troupeau et de l'isoler. └ cette fin, le cow-boy avait d√ mettre au point une mΘthode de capture du bΘtail au lasso qui lui permettait de maεtriser un bouvillon dix fois plus lourd que lui. La capture au lasso (steer roping) Θtait donc l'une des techniques essentielles du cow-boy traditionnel. Avec l'Θvolution de l'industrie de l'Θlevage, cependant, elle est de moins en moins employΘe et risque mΩme de se perdre complΦtement. Les bouvillons, autrefois ossus et tendineux, ont ΘtΘ considΘrablement amΘliorΘs et ont acquis une trop grande valeur pour qu'on leur inflige un traitement aussi rude. De mΩme, les ranchers ayant aboli la capture au lasso comme non essentielle, on la considΦre dans certains milieux comme dΘplacΘe α titre de jeu de rodΘo.
L'Θpreuve consistait α attraper au lasso le bouvillon pourchassΘ, α descendre de cheval, coucher l'animal sur le c⌠tΘ ou, s'il Θtait dΘjα tombΘ, α l'empΩcher de se lever, de faτon α pouvoir lui attacher les quatre pattes ensemble (hog-tied) et l'immobiliser sur le c⌠tΘ pour le marquage ou l'examen. Cette opΘration nΘcessitait une Θtroite collaboration du cow-boy et de son cheval, celui-ci devant arrΩter brusquement pour faire tomber le bouvillon en fuite et maintenir ensuite la tension du lasso pendant que son cavalier attachait les pattes de la victime. Il va de soi qu'un cheval bien dressΘ α cet effet Θtait fortement apprΘciΘ.
Cette photographie reprΘsente Duncan S. McIntosh, vainqueur de l'Θpreuve de capture du bouvillon au lasso α l'exposition rΘgionale de RΘgina en 1896. Il avait rΘalisΘ son exploit en deux minutes et dix secondes. └ remarquer, la taille respectable de l'animal, la chemise restΘe blanche du cow-boy et le cheval, ½Sox╗, qui maintient la tension nΘcessaire sur le cΓble. McIntosh Θtait directeur du ranch Glengarry, (le ½44╗), situΘ dans les avant-monts, α l'Ouest de Claresholm.
