La cantine du camp Tashme, α l'est de Hope (Colombie-Britannique), en 1943.
En 1943, ces dΘtenus s'occupent de la cantine du camp Tashme. Les provisions en stock sont des articles trΦs ordinaires et le choix de marques est trΦs limitΘ. Les prisonniers doivent payer pour la nourriture et le logement puisque leurs biens ont ΘtΘ vendus α cette intention. Ceux qui sont autorisΘs α quitter le camp pendant la journΘe ouvrent des exploitations forestiΦres, des scieries, des usines, des fermes avicoles et des commerces de dΘtail, ranimant ainsi plus d'une communautΘ en voie de disparition. Les rΘsidents de villes comme Kaslo et Greenwood (Colombie-Britannique) ont d'abord protestΘ contre l'internement des Orientaux dans leur rΘgion, mais α la fin de la guerre, ils envoient une pΘtition α Ottawa et demandent l'Θlargissement des continuelles restrictions imposΘes aux Canadiens d'origine japonaise et la permission de continuer l'exploitation des commerces qu'ils avaient mis sur pied.
