Bateaux de pΩche confisquΘs dans le port de Vancouver en 1942.
Ces bateaux de pΩche ont ΘtΘ confisquΘs par suite de la panique aprΦs Pearl Harbor; la guerre permet aux blancs hostiles aux Japonais de rΘaliser tout ce que leur prΘdΘcesseurs auraient voulu faire des dizaines d'annΘes plus t⌠t. Un journaliste canadien, d'origine japonaise, remΘmore ses sentiments au moment de l'attaque de Pearl Harbor. ½Les Canadiens comme moi╗, Θcrit-il, ½n'oublieront jamais le 7 dΘcembre 1941. En Θcoutant les premiers communiquΘs radiophoniques, entrecoupΘs de statique, dΘcrivant l'attaque...nous savions ce qui nous attendait.╗ Les personnes considΘrΘes comme des risques pour la sΘcuritΘ sont arrΩtΘes et internΘes immΘdiatement. Ce ne sont pas seulement les bateaux de pΩche qui sont confisquΘs, mais aussi les armes α feu, les appareils photographiques et les radios; les Θcoles et les journaux de langue japonaise sont obligΘs de fermer. Les Canadiens d'origine japonaise s'attendent au pire, tout en espΘrant que les esprits plus calmes pourront se faire entendre.