MΩme si on ne compte aucun mort, les maisons du secteur oriental de la ville ont subi des dΘgΓts considΘrables. Ne rencontrant que peu de rΘsistance dans le quartier chinois, les manifestants foncent vers le quartier japonais o∙ ils se heurtent contre un groupe de citoyens avertis qui leur rΘsistent et les forcent α fuir. De retour le dimanche 8 septembre, les manifestants trouvent des groupes de japonais armΘs qui patrouillent la localitΘ et prΘfΦrent s'en aller sans rien faire. Le premier ministre Laurier verse 9 175$ comme dΘdommagement α la communautΘ japonaise et 26 990$ α la communautΘ chinoise. Cependant, les manifestants avaient atteint leur but : ils ont fait savoir α la nation tout entiΦre l'insatisfaction de la province quant α l'immigration asiatique et ont obligΘ Laurier α nΘgocier un accord de restriction avec le Japon. C'est un coup mortel portΘ au rΩve de Laurier, c'est-α-dire de convaincre les Canadiens des avantages qu'ils auraient α Θtablir des liens Θtroits avec le Japon.
