MΩme si les mines de l'εle Bell Θtaient relativement s√res, on y trouvait de l'eau, et des pompes devaient donc fonctionner continuellement pour Θviter les inondations. Lorsqu'un mineur remontait α la surface, toutes les parties visibles de son corps Θtaient rouges et ses vΩtements gΘnΘralement mouillΘs. Il allait donc se nettoyer ou du moins essayer de le faire et il laissait sΘcher sa combinaison de travail dans des bΓtiments appelΘs ½sΘchoirs╗. Cette photo reprΘsente l'intΘrieur d'un de ces bΓtiments. Lorsqu'il pleuvait, les trous et les orniΦres qui existaient dans les nombreux chemins de terre de l'εle se remplissaient d'une eau de cette mΩme belle et riche teinte ocre que les mineurs essaient tant bien que mal, chaque jour, de faire disparaεtre. Aussi, les voitures ayant roulΘ quelque temps sur l'εle, affichaient cette couleur indΘlΘbile. Lorsque les habitants de l'εle allaient ½en ville╗ (α Saint-Jean), en voiture, ils n'avaient pas besoin de prΘciser qu'ils venaient de l'εle de fer : leurs voitures les trahissaient.
