Il existe beaucoup de documentation (dont une partie sous forme de livres de poche) sur le dÄveloppement des transports canadiens au milieu du XIXe siÅcle. Les ouvrages de cette Äpoque constituent d'intÄressantes sources de renseignements: le livre de T.C. Keefer, par exemple, intitulÄ Philosophy of Railways, (paru d'abord en 1850, il a ÄtÄ rÄÄditÄ tout rÄcemment par les Presses de l'UniversitÄ de Toronto) ou son autre livre intitulÄ The Canals of Canada (1894), l'une des meilleures analyses sur le sujet. Si l'on veut en savoir davantage sur la vie des premiers ouvriers des canaux, il suffit de consulter Three Years in Canada (Londres, Henry Colburn, 1829). L'auteur John MacTaggart a ÄtÄ tÄmoin de la construction du canal Rideau.
Parmi les principales sources secondaires, citons: les trÅs importants articles sur le transport de H.A. Innis rassemblÄs dans ses Essays in Canadian Economic History et ÄditÄs par Mary Q. Innis aux Presses de l'UniversitÄ de Toronto (Toronto, 1962) ainsi que l'article de H.G.J. Aitken intitulÄ ╟Defensive Expansionism: The State and Economic Growth in Canada╚ paru dans Approaches to Canadian Economic History, ÄditÄ par M. Watkins et W. Easterbrook (Toronto, McClelland and Stewart, 1967). A History of Transportation in Canada, (Toronto, McClelland and Stewart, 1964) de G.P. Glazebrook est un ouvrage exhaustif qui, pour dater un peu, n'en est pas moins d'une grande utilitÄ. Le livre de W. Easterbrook et H. Aitken Canadian Economic History (Macmillan, Ädition corrigÄe, Toronto, 1965) est une Ätude gÄnÄrale, mais nous la recommandons fortement car elle contient le fruit de nouvelles recherches et utilise de nouvelles faìons d'aborder le problÅme. L'Ätude la plus complÅte d'un canal canadien est l'oeuvre du professeur Aitken intitulÄe The Welland Canal Company: A Study in Canadian Enterprise (Cambridge, Harvard University Press, 1954).
On peut maintenant se procurer un certain nombre d'histoires intÄressantes des divers chemins de fer. Les Ätudes scientifiques les plus approfondies portant sur des compagnies prÄcises sont celles de A.W. Currie, intitulÄe Grand Trunk (Toronto, University of Toronto Press, 1957) et celle de H.A. Innis, intitulÄe C.P.R. (Toronto, University of Toronto Press, 1923 et 1971). Aucun de ces livres ne surclasse l'oeuvre en deux volumes de Pierre Berton sur le C.P.R. intitulÄe The National Dream et The Last Spike (Toronto, McClelland and Stewart, 1970 et 1971; publiÄe en 1974, en Ädition bon marchÄ, sous un seul volume) qui, rÄcemment, fut traduite en franìais par Pierre Bourgault et paraöt sous le titre: Le grand dÄfi, le chemin de fer canadien -- Un rÉve insensÄ (tome I ) - Le dernier mille (tome II) (MontrÄal, âditions du Jour, 1975). Cette oeuvre est remarquable par son style et la saveur des descriptions de l'arriÅre-plan politique et les descriptions de la construction mÉme de la voie; mÉme si ces livres ne racontent que l'histoire des chemins de fer canadiens de la fin du XIXe siÅcle, tout ÄlÅve dÄsireux d'en avoir davantage sur les rapports entre les entrepreneurs des chemins de fer et les politiciens devrait les lire. L'oeuvre en deux tomes de G.R. Stevens, Canadian National Railways (Toronto, Clarke Irwin, 1962), relate l'histoire de nombreuses lignes de chemins de fer du XIXe siÅcle qui se sont incorporÄes pour former le C.N.R. en 1919. The Railway Builders (Toronto, Glasgow Brooks, 1916) de O.D. Skelton demeure une bonne analyse gÄnÄrale de l'essor des chemins de fer et History of Canadian Wealth (d'abord publiÄ en 1914 et rÄcemment rÄÄditÄ en livre de poche par James, Lewis and Samuel, de Toronto) de Gustavus Myers est l'ouvrage ê lire, pour quiconque dÄsire parcourir un rÄcit sans fioritures sur la vÄnalitÄ et la corruption au cours de cette Äpoque marquÄe par la folie des chemins de fer.
