└ l'asile d'aliΘnΘs, l'air frais et l'exercice constituaient des ΘlΘments importants du traitement moral. L'exercice Θtait destinΘ α amΘliorer la santΘ physique et les habitudes de sommeil. Des ½vΘrandas ouvertes╗, comme celles-ci au Mount Hope Asylum de Dartmouth, permettaient aux patients de contempler le monde extΘrieur. Dans d'autres Θtablissements, ils pouvaient dΘambuler sur des vΘrandas qui couraient sur toute la longueur de l'Θdifice. Comme elles Θtaient habituellement protΘgΘes par une grille ou des barreaux de fer, ces vΘrandas donnaient souvent un aspect sinistre aux bΓtiments des asiles.
L'asile de Mount Hope avait ouvert ses portes en janvier 1859 aprΦs 15 annΘes de campagne en faveur de sa crΘation. Cette campagne avait ΘtΘ menΘe par Hugh Bell, un ancien journaliste, prΘdicateur et brasseur de biΦre. ╔lu maire α Halifax en 1844, il prit l'engagement de consacrer son salaire α un fonds spΘcial pour la construction d'un asile. Il prΘsida par la suite une commission qui prΘsenta un rapport enthousiaste sur la question, mais plusieurs annΘes s'ΘcoulΦrent avant que les choses n'avancent. Pendant cette pΘriode de dΘbats, la rΘformatrice amΘricaine Dorothea Dix devait prononcer un discours passionnΘ en faveur des malades mentaux devant la lΘgislature. Son portrait ornait le Hall d'entrΘe de l'asile de Mount Hope.
Source: Archives publiques de la Nouvelle-╔cosse (7580)