Sur plus de 3 000 infirmiÅres qui avaient fait partie du Service de santÄ de l'armÄe canadienne pendant la PremiÅre Guerre mondiale, une poignÄe seulement y demeura ê temps plein durant l'entre-deux-guerres. Il se constitua nÄanmoins graduellement, dans les unitÄs de rÄserve, un noyau d'infirmiÅres diplÖmÄes, prÉtes ê s'engager advenant un nouveau conflit.
╦ la fin de la Seconde Guerre mondiale, les forces armÄes canadiennes avaient profitÄ des services de 4 480 infirmiÅres (et de ceux de leurs collaboratrices, notamment les diÄtÄticiennes et les physiothÄrapeutes). L'armÄe de terre en compta 3 656, la marine, 343 et l'aviation, 481; plus des deux tiers d'entre elles servirent de l'autre cÖtÄ de l'Atlantique, soit en Angleterre, en Afrique du Sud et sur les thÄëtres de guerre de l'Europe et de la MÄditerranÄe, ê l'arriÅre des troupes. Certaines travaillÅrent aux cÖtÄs des chirurgiens dans les unitÄs d'ambulances de campagne. L'historien G.W.L. Nicholson a dÄcrit de quelle maniÅre ces infirmiÅres, pendant leur sÄjour en Angleterre, furent ╟aguerries par des pÄriodes d'instruction spÄciale en campagne. Elles apprirent ê se servir d'un revolver, tirÅrent au fusil ê la cible, firent de la marche au pas de route et participÅrent aux grandes manoeuvres de l'armÄe, dont quelques-unes s'Ätendirent sur dix jours entiers╚. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, dix infirmiÅres de l'armÄe de terre, deux infirmiÅres de l'aviation et une infirmiÅre de la marine perdirent la vie.
Cette photo montre le lieutenant B. Rankin administrant une transfusion sanguine ê un soldat blessÄ, ê Montreuil (France), le 10 septembre 1944.
Source: Photographie du ministÅre de la DÄfense nationale, Collection nationale de photographies, Archives publiques du Canada (PA-128234)