Contribution volontaire des femmes par l'accroissement des produits fabriquΘs α la maison.
Des millions de Canadiennes apportΦrent bΘnΘvolement une contribution substantielle α l'effort de guerre en augmentant leur production de nourriture et de vΩtements. Dans les villes comme α la campagne, les femmes faisaient du tricot, de la couture et des courtepointes, desconfitures et des gΓteaux; les produits qu'elles confectionnaient Θtaient soit envoyΘs outre-mer, soit vendus au profit de la guerre; on organisait α cet effet des ventes de pΓtisseries, des ventes de courtepointes α l'encan et des tournois de whist.
Une citadine de la classe moyenne se rappelle l'atmosphΦre qui rΘgnait, pendant la guerre, aux matinΘes d'un cinΘma local:
La salle Θtait plongΘe dans le noir, et on n'entendait que clic, clic, clic - les femmes tricotaient en regardant le film. Lorsqu'elles se retrouvaient dans le foyer aprΦs la projection, il y avait des Θcharpes, des tuques et des chaussettes α laisser au dΘp⌠t de la Croix-Rouge, et encore de la laine α emporter!
Il arrivait que de toutes jeunes filles veuillent aussi aider les soldats et la Croix-Rouge de cette maniΦre, comme en tΘmoigne cette photographie de mai 1940 reprΘsentant les membres du club de tricot ½Little Happy Gang╗, de Moose Jaw, en Saskatchewan.
Source: Collection de photographies fixes de la DeuxiΦme Guerre mondiale de l'Office national du film, Collection nationale de photographies, Archives publiques du Canada (C-53880)