La femme victorienne connaissait bien le grÅs commun comme celui de la diapositive 27 et comme ces trois piÅces fabriquÄes au Canada. Son habiletÄ ê bien tenir la maison Ätonnait les nouveaux venus. Madame Edward Copleston, arrivÄe d'Angleterre en 1856 et confrontÄe ê des taches mÄnagÅres pour lesquelles elle n'avait pas ÄtÄ formÄe, fit l'Äloge de la jeune fille canadienne nantie d'╟une Äducation moyenne╚ car elle Ätait ê la fois une hÖtesse accomplie et une habile cuisiniÅre. ╟Combien le systÅme suivi au Canada semble pratique╚, s'exclamait-elle dans Canada: Why we Live in it and Why we Like it (1861).
Le nom d'Orrin L. Ballard, potier de Saint-Jean (est du Canada) ê la fin des annÄes 1850, figure sur la jarre de gauche; celui d'E.L. Farrar, qui travailla ê Iberville de l'autre cÖtÄ de la riviÅre Richelieu aprÅs l'incendie qui dÄtruisit la poterie familiale ê Saint-Jean en 1876, est sur la baratte; on peut voir sur le pot aux anses en forme de chiens le nom de G.I. Lazier, potier ê Picton (ouest du Canada) entre 1864 et 1879.
Source: MusÄe national de l'Homme, MusÄes nationaux du Canada (S81-25)