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Text File  |  1996-06-20  |  2KB  |  7 lines

  1. L'impermanence.  
  2.  
  3.      La sociÄtÄ des Prairies se caractÄrise par le mouvement. AprÅs que le Canada eut annexÄ les terres en 1870, l'Ouest Ätait un monde de dÄracinÄs, auquel les immigrants venaient du monde entier pour amÄliorer leur vie dans un nouveau pays. Nombre de ces fermiers novices consacrÅrent seulement quelques annÄes ê l'agriculture, certains ê cause de problÅmes climatiques ou pÄdologiques, d'autres parce qu'ils n'aimaient tout simplement pas la vie dans la ferme ou avaient toujours eu l'intention d'embrasser une autre carriÅre aprÅs avoir ramassÄ un petit capital. MÉme pour les propriÄtaires d'une ferme familiale prospÅre, l'attrait de la ville qui, dans les annÄes 1920, n'Ätait peut-Étre qu'ê quelques minutes d'automobile des champs, occasionnait souvent l'Ätablissement d'une rÄsidence permanente dans la petite ville voisine. Depuis les premiers temps du peuplement, la ferme n'offrait jamais assez de place ou de perspectives d'avenir pour tous les enfants de la gÄnÄration de pionniers et, ê mesure que dÄcroissait la demande de main-d'oeuvre agricole, de plus en plus de jeunes gens partaient vers les grandes villes de l'Est (Winnipeg et Toronto) ou de l'Ouest (Calgary, Edmonton et Vancouver). L'Ätablissement d'immenses exploitations agricoles laissa dans son sillage des fermes abandonnÄes, comme celle qu'on voit sur cette photographie prise prÅs de Scotfield (Alberta) en 1928. Cela ne signifie pas qu'on laissait la terre inculte, mais plutÖt que trois ou quatre fermes de taille moyenne en 1900 auraient constituÄ une unitÄ Äconomique prospÅre en 1960. Les petites villes subirent l'effet d'un processus semblable. Avec la centralisation de l'Äconomie et des services sociaux, leurs raisons d'Étre disparaissaient.
  4.  
  5.      Source:   Manitoba Archives (N-1103)
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