L'Äcole Ätait l'Ätablissement vital pour les producteurs de grains. Certains d'entre eux en jugeaient le co₧t excessif, mais la plupart reconnaissaient la nÄcessitÄ d'Ätablir un bon systÅme scolaire. Les concours nÄcessaires ê la construction de l'Äcole provenaient de diverses sources. Habituellement, un fermier ou une municipalitÄ faisait don d'un terrain, on recueillait du capital grëce ê la vente des terres attribuÄes aux Äcoles au moment des levÄs effectuÄs dans l'Ouest, les gouvernements provinciaux ou territoriaux assumaient une partie des co₧ts et les voisins aidaient ê construire le bëtiment. Cette diapositive montre une institutrice et ses ÄlÅves devant le bëtiment en terre qui leur servait d'Äcole ê Winona (Saskatchewan), en 1908.
Les professeurs Ätaient souvent mal payÄs et forcÄs de travailler en des circonstances trÅs difficiles. Au cours de la PremiÅre Guerre mondiale et durant les annÄes 1920, les producteurs de grains, par l'entremise de leurs organisations, insistÅrent beaucoup sur des rÄformes pÄdagogiques. Par consÄquent, les locaux s'amÄliorÅrent, l'enseignement acquit une plus grande qualitÄ et les programmes Ätaient plus rÄalistes et mieux adaptÄs aux besoins de la vie rurale. En effet, ê plusieurs Ägards, les systÅmes pÄdagogiques des Prairies, surtout ê cause des pressions des producteurs de grains, sont devenus parmi les plus progressistes au Canada.
Les Äcoles Ätaient Ägalement importantes pour la vie sociale et politique des petites localitÄs rurales. On y organisait des danses, des rassemblements politiques et des rÄunions de fermiers.
Autre fonction importante des Äcoles, elles attiraient dans l'Ouest beaucoup d'hommes et de femmes instruits. En ÄtÄ, lorsqu'avait lieu la plupart des cours aux Äcoles rurales, les Ätudiants arrivaient en grand nombre des universitÄs et des collÅges d'enseignement de l'Est pour enseigner dans l'Ouest. Nombre d'entre eux, ayant trouvÄ mari ou femme, s'y fixÅrent. Quelques-uns devinrent des chefs Äminents dans les mouvements politiques et agricoles.
