Ces machines arrivΦrent dans l'Ouest au cours des annΘes 1920. Elles reprΘsentaient l'avenir. BasΘes sur des mΘtaux nouveaux et plus lΘgers et sur une conception amΘliorΘe du battage, elles Θtaient faciles α employer et exigeaient beaucoup moins d'hommes. Au cours de la dΘcennie, ces machines s'amΘliorΦrent et de nombreux fermiers, surtout aprΦs la grande rΘcolte de 1928, s'endettΦrent pour en acheter. Alors commencΦrent les efforts classiques des producteurs de grains pour suivre le rythme de l'Θvolution des machines agricoles. Au cours des annΘes 1930, les dettes occasionnΘes par les achats de moissonneuses-batteuses et de tracteurs ont contribuΘ sensiblement aux taux ΘlevΘs des forclusions dans la rΘgion. La plupart des moissonneuses-batteuses furent achetΘes α titre individuel par des fermiers jouissant d'une certaine aisance, mais en de nombreux cas, au moins deux fermiers s'associaient pour en acheter une. En permettant aux fermiers de rΘunir en une seule opΘration la rΘcolte et le battage, les nouvelles machines rΘduisirent sensiblement les besoins en main-d'oeuvre α l'Θpoque des moissons. Tandis que l'ancien systΦme de battage exigeait au moins 16 personnes, 5 ou 6 pouvaient faire le mΩme travail avec les nouvelles machines. L'impact de la nouvelle technologie Θtait donc immense. Cette nouvelle capacitΘ aide α comprendre pourquoi les fermiers se sont montrΘs moins insatisfaits durant la Seconde Guerre mondiale que durant la PremiΦre. Cette diapositive montre l'une des premiΦres moissonneuses-batteuses .