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Text File  |  1994-02-20  |  2KB  |  11 lines

  1. Le battage.  
  2.  
  3.      De nouvelles techniques permirent Θgalementd'accΘlΘrer la sΘparation du blΘ et de la balle. Le principe du flΘau Θtait simple: on battait le blΘ jusqu'α ce que les grains soient dΘgagΘs de la paille. Le vent apportait souvent son aide en Θloignant les balles. La premiΦre innovation mΘcanique Θtait un cylindre rotatif α pointes qui dΘchirait la paille et qui, par la mΩme occasion, faisait tomber les grains de la tige. On ajouta ensuite une sΘrie de tamis oscillants pour aider α sΘparer les grains de la paille et de la balle. Cet appareil, constituΘ d'un cylindre et d'un sΘparateur, fut d'abord tirΘ par des chevaux puis, α mesure que se rΘpandait l'usage de la vapeur et de l'essence, adaptΘ α la puissance mΘcanique. Et α mesure que les tracteurs augmentaient en taille, jusqu'α devenir les gΘants du dΘbut du XXe siΦcle, le batteur-sΘparateur grossissait aussi. On lui ajouta un souffleur, qui empilait la paille rejetΘe que l'on br√lait ensuite. Cette diapositive montre un dispositif m√ α la vapeur et entraεnΘ par une courroie. On peut voir le souffleur α droite, α l'arriΦre-plan. Bien entendu, les chevaux servaient encore pour amener le grain aux aires de battage.
  4.  
  5.      DΦs le dΘbut du siΦcle, ces immenses appareils de battage Θtaient devenus un ΘlΘment important de la vie dans les Prairies. Ils se dΘplaτaient de ferme en ferme, et parfois traversaient le continent pour suivre les rΘcoltes; chacun d'eux exigeait un technicien, un pompier, un prΘposΘ α l'alimentation en combustible et en eau, un certain nombre d'hommes et de chevaux dans les champs pour amener les gerbes α la machine et plusieurs autres pour alimenter la machine et emporter le grain. Une Θquipe exigeait donc de 15 α 30 hommes et un nombre Θgal de chevaux, ainsi qu'un cuisinier et un aide-cuisinier.
  6.  
  7.      L'avΦnement de tracteurs α essence plus petits et plus Θconomiques, ainsi que de batteuses plus petites, fit de nouveau de la rΘcolte une entreprise familiale: un conducteur de tracteur, un opΘrateur de moissonneuse-batteuse et un chauffeurde camion. Au cours des 25 derniΦres annΘes, les moissonneuses-batteuses autopropulsΘes ont ΘliminΘ mΩme le tracteur, de sorte qu'α prΘsent, deux personnes font le travail de 15 ou 30, souvent dans le confort de la climatisation et aux accents d'une musique enregistrΘe.
  8.  
  9.      Source: Western Development Museum (1-3-4-48)  
  10.  
  11.