Les pÄtroliers, comme les citoyens de Petrolia, Ätaient extrÉmement conscients du danger d'incendie. Pendant ses 20 premiÅres annÄes, cette ville ê forte densitÄ de population Ätait entiÅrement composÄe d'Ädifices de bois. Partout, autour de ces constructions, on trouvait du pÄtrole, soit dans des contenants, soit rÄpandu dans les fossÄs et la boue. Le grand feu de l'ÄtÄ 1867 a fourni la preuve graphique du potentiel destructeur de ce milieu Äminemment combustible.
Le service d'incendie Ätait, on le comprend, une institution importante ê Petrolia. Cette photo montre les pompiers en 1876. ╦ un certain moment, il existait trois compagnies de volontaires qui recevaient de modestes Ämoluments et Ätaient ÄquipÄs d'uniformes et de matÄriel. La principale caserne de pompiers, que l'on voit ici derriÅre les pompiers, Ätait un bëtiment en bois qui, ê l'origine, abritait les bureaux municipaux au second Ätage. Le danger d'incendie Ätait si grand dans les premiers temps que le secrÄtaire-trÄsorier de la ville emportait chez lui tous les soirs les livres de comptes. Vers la fin des annÄes 1880, on dota le service d'incendie de locaux modernes, installÄs dans le nouvel hÖtel de ville et comprenant une tour de sÄchage des tuyaux haute de 21 mÅtres. ╦ peu prÅs en mÉme temps, on construisit une seconde caserne de pompiers dans le quartier est de la ville.