Des puits Ätaient ╟torpillÄs╚ pour accroötre la production. Martin Woodward, pÄtrolier de Petrolia, en expliqua la raison ê la Royal Commission on the Mineral Resources of Ontario en 1890.
Quand on pratique maintenant des sondages, les puits ne semblent pas avoir la mÉme pression que dans les premiers temps de l'exploitation. Autrefois, en certains cas, il y avait des flux de pÄtrole importants et, ê prÄsent, c'est ê grand-peine qu'il coule; aussi quand de nouveaux puits sont mis en service, il est d'usage d'y faire exploser une charge de nitroglycÄrine. Cela sert ê ouvrir plus largement le roc.
La Revue de la Compagnie ImpÄriale dÄcrit, en 1940, la mÄthode employÄe:
Une torpille chargÄe de nitroglycÄrine Ätait descendue dans un puits prÅs de la station de pompage. Quand tout Ätait prÉt, on mettait le feu ê une fusÄe appelÄe ╟pÄtard du diable╚ et on la laissait tomber dans l'orifice. Tous, le souffle coupÄ, attendaient le rÄsultat. Cela paraissait durer une ÄternitÄ. Puis on entendait le bruit ÄtouffÄ d'une explosion suivie d'un geyser de rochers, d'eau, de boue et de pÄtrole qui jaillissait en l'air au-dessus du derrick. Les observateurs ont dÄclarÄ ê l'unanimitÄ qu'il s'agissait d'une opÄration trÅs rÄussie.