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/ Canadas Visual History / Canadas_Visual_History_CD-ROM_1996_WIN31-95.iso / mac / V55 / V55F_27.X < prev    next >
Text File  |  1994-02-19  |  2KB  |  9 lines

  1. Intervention militaire dans les annΘes 20.  
  2.  
  3.      Le seul vΘritable pouvoir que dΘtiennent les mineurs est l'arrΩt collectif de leur travail; ces interruptions sont endΘmiques dans l'industrie du charbon. Au dΘbut, la plupart des conflits Θtaient rΘsolus sans que les ouvriers aient α recourir α ce moyen de pression, et les grΦves donnaient des rΘsultats rapides; cependant, α mesure que l'industrie se dΘveloppait et se concentrait entre les mains d'un petit nombre de propriΘtaires, les mineurs se virent contraints α dΘfendre leurs droits et leurs intΘrΩts de faτon plus systΘmatique. Au dΘbut du siΦcle, les grΦves se firent plus frΘquentes; les travailleurs Θtaient en mesure de paralyser toute l'industrie, ou du moins d'entraver le fonctionnement d'une compagnie en particulier. Par crainte de la violence que pouvaient engendrer ces incidents, il arrivait souvent qu'on envoie des troupes dans les villes miniΦres pour prΘvenir les atteintes α la propriΘtΘ.
  4.  
  5.      Si ce genre de mesure n'Θtait pas rare au Canada avant la PremiΦre Guerre mondiale, la frΘquence des interventions militaires dans les rΘgions houillΦres de la Nouvelle-╔cosse Θtait tout α fait disproportionnΘe α la gravitΘ de la situation. └ partir des annΘes 1880, on envoya des troupes α l'εle du Cap-Breton au moindre signe d'agitation, et cela mΩme lorsque les autoritΘs municipales, thΘoriquement responsables de dΘclarer l'Θtat d'urgence, affirmaient que la situation ne prΘsentait aucun danger. Comme les rΘserves de charbon appartenaient au gouvernement provincial, il est clair que celui-ci considΘrait toute grΦve dans une industrie qui lui fournissait une si large part de ses recettes comme une atteinte α un service essentiel. Ainsi, il y eut un moment dans les annΘes 20, o∙ prΦs de la moitiΘ des forces armΘes du Canada se trouvait en garnison dans l'εle du Cap-Breton pour Θtouffer un soulΦvement qui n'eut jamais lieu. Les forces armΘes ½protΘgeaient╗ les biens du gouvernement et des compagnies, et assuraient la sΘcuritΘ des travailleurs non syndiquΘs et des briseurs de grΦve.
  6.  
  7.      Source: Beaton Institute, College of Cape Breton  
  8.  
  9.