En temps de guerre, tous les dΘserteurs capturΘs Θtaient fusillΘs. Dans son ouvrage intitulΘ Events of a Military Life... (Londres, William Pickering, 1843), Walter Henry dΘcrit une scΦne semblable α celle-ci qui a ΘtΘ exΘcutΘe par un artiste inconnu :
En 1829, il y eut une exΘcution -- la peine suprΩme pour dΘsertion -- α la garnison de QuΘbec; le crime Θtait assorti d'actes de violence et d'une tentative de meurtre. └ cinq heures, par un merveilleux matin de juin, toute la garnison de QuΘbec fut rassemblΘe prΦs du fossΘ entourant la citadelle pour assister α ce rituel affreux. └ l'heure prΘvue, le condamnΘ, habillΘ de blanc et aidΘ de deux prΩtres catholiques romains, passa lentement la grille de la forteresse en suivant son cercueil qu'on transportait devant lui et descendit dans le fossΘ. Il passa devant la longue ligne que formait la troupe au son d'une marche funΦbre que jouait la fanfare, le peloton d'exΘcution fermant la marche derriΦre cette lugubre procession... On donna lecture de la sentence de la cour martiale, on procΘda aux derniers rites religieux et le pauvre diable s'agenouilla sur son cercueil, α deux verges des bouches d'une douzaine de fusils chargΘs. Les prΩtres se retirΦrent lentement, on prononτa le mot ½Feu╗ et le corps sans vie du malheureux tomba pliΘ en deux en travers du cercueil! Pourtant, un homme, qui se tenait α moins de trente verges du condamnΘ dΘserta la nuit suivante!
