Dans la cabane du chantier, c'est le cuisinier qui dirige. Le prestige d'un camp repose sur la qualitΘ de la cuisine, qu'on juge par l'habiletΘ du cuisinier α cuire le pain sur la braise de l'immense foyer. On ne laisse jamais s'Θteindre le feu; il assure chaleur et lumiΦre pour les hommes du chantier et leur permet de faire sΘcher leurs vΩtements. En rΦgle gΘnΘrale, les repas Θtaient servis α 5 heures du matin, α midi (il s'agissait habituellement d'un repas froid pris sur le lieu de travail) et α 6 heures du soir. Les repas se composaient habituellement de porc salΘ, de thΘ, de mΘlasse Θpaisse, de fΦves et de pain.