La plus grande partie du bois canadien entrait en Angleterre par le port de Liverpool. Selon A.R.M. Lower, "en 1850, des 1 064 navires ayant levÄ l'ancre ê QuÄbec, 166 partaient pour Liverpool, 102 pour Londres, 62 pour Sunderland... Liverpool fixait les prix et l'Äcoulement du bois."
Tout comme pour le chargement, le bois est dÄchargÄ par la proue. Cela permet ê plus de navires ê bois de dÄcharger leur cargaison en mÉme temps. Cependant, la demande d'espace sur les quais est tellement forte qu'il est interdit de laisser du bois (bois Äquarri ou bois de sciage) sur le dÄbarcadÅre pendant plus de 48 heures.
Certaines entreprises prennent une cargaison de retour qui rÄduit les frais gÄnÄraux des voyages ê un sens seulement. On est rÄvoltÄ ê la lecture des rÄcits sur certains de ces "navires ê cuir" ou "cercueils ê matelots" qui transportaient des Ämigrants au Canada. Plus un navire contient de gens, plus les propriÄtaires des vaisseaux gagnent de l'argent. De plus, le voyage est long lorsqu'on part de Grande-Bretagne pour aller vers l'ouest : trois mois, tandis que pour aller vers l'est, trois semaines suffisent. Les risques de manque de nourriture, de maladie, de tempÉtes et de naufrage sont omniprÄsents. ╦ partir des annÄes 1860, les Ämigrants viennent par navires ê vapeur plutÖt que par bateaux ê voile. Les conditions s'amÄliorent alors considÄrablement. Ce sont des cargaisons de charbon, de brique et de sel qui font alors le trajet entre la Grande-Bretagne et le Canada.
Source: Mersey Docks and Harbour Board (Liverpool)