Les charretiers traεnent les billes jusqu'aux chemins de travois, puis les chargent sur le traεneau pour les porter au bΓti de longerons. Lα, les billes sont empilΘes prΘs de la riviΦre ou du lac en attendant la dΘbΓcle des glaces du printemps et le flottage.
En gΘnΘral, dans le bassin hydrographique de l'Outaouais le climat et les chutes de neige assurent une croissance forestiΦre continue et une quantitΘ suffisante d'humiditΘ pour l'Θcoulement des eaux au printemps. Selon les variations du climat, la compagnie a une bonne ou une mauvaise saison. Un hiver trop favorable peut surcharger le marchΘ du bois. Une fonte soudaine ou encore un hiver qui vient trop t⌠t ou trop tard entraεnent aussi des pertes. Une neige trop Θpaisse peut nuire au transport des provisions au chantier ou au dΘbusquage du bois vers les rives o∙ il attend le flottage du printemps. Le niveau de l'eau des riviΦres et des ruisseaux pose Θgalement plusieurs problΦmes. Si au printemps l'eau atteint un niveau d'inondation, le dΘbut du flottage doit Ωtre retardΘ jusqu'α ce que la crue diminue. Pendant le flottage, le niveau de l'eau peut changer du tout au tout, ce qui peut avoir pour rΘsultat de briser les allingues des brelles si l'eau monte trop rapidement ou, de faire Θchouer les billes si le niveau tombe brusquement.
Source: MinistΦre des Ressources naturelles de l'Ontario
