Vers la fin de la pΘriode du commerce des fourrures, il devint courant chez les trappeurs d'Θpouser des femmes mΘtis. La cΘrΘmonie de mariage s'est graduellement officialisΘe; sous l'Θgide du Chief Factor, un bref Θchange de voeux avait lieu au poste pour souligner le lien issu de ce contrat. Bon nombre des Θpouses mΘtis des associΘs de la Compagnie de la Baie d'Hudson Θtaient des femmes remarquables. Mentionnons Amelia (α gauche), Θpouse de Sir James Douglas, et Josette, Θpouse du Chief Factor John Work. Ces femmes surent s'adapter avec sagesse et grΓce α mesure que le poste de traite isolΘ qu'Θtait Fort Victoria se transforma en colonie.
En 1828, James Douglas, jeune commis α Fort St. James, Θpousa la fille du Chief Factor William Connolly et de sa femme Cri. En partie parce qu'elle parlait l'indien et le franτais mieux que l'anglais, Mrs. Douglas hΘsita α jouer un r⌠le social actif quand son mari devint gouverneur de l'εle Vancouver. Elle a pourtant fait l'admiration de tous ceux qui l'ont connue, α cause de ½sa bontΘ et de sa jovialitΘ╗. Lady Douglas adopta les vΩtements et le mode de vie victoriens, mais elle n'oublia jamais son hΘritage indien. Pendant les longues soirΘes d'hiver elle ravissait ses enfants et ses petits-enfants avec les lΘgendes des Cris, le peuple de sa mΦre.
Josette Work, la fille d'un voyageur et d'une Spokane, se maria α quinze ans et Θleva une famille de onze enfants. Cette photo, prise aprΦs l'Θtablissement de sa famille α Victoria dans les annΘes 1850, montre α quel point elle s'est complΦtement adaptΘe au mode de vie victorien. └ premiΦre vue, on pourrait la prendre pour le vieille Reine en personnel Mrs. Work est morte en 1896, plus de trente ans aprΦs son Θpoux, on se souvient de ½ses nombreuses bonnes actions et de sa contribution au travail des pionniers╗.
Source: Archives provinciales de la Colombie-Britannique, Victoria