½Un homme et sa femme revenant de leur tente avec des perdrix╗.
Le pemmican, dont se nourrissaient les brigades de transport, Θtait trop prΘcieux pour qu'on en serve aux postes, o∙ la plupart du temps, les denrΘes de base Θtaient le poisson et le gibier α plume, sΘchΘs, salΘs ou congelΘs en grandes quantitΘs pour Ωtre consommΘs pendant l'hiver. └ l'approche du printemps, cependant, il n'Θtait pas rare de voir les provisions rΘduites α presque rien dans les postes nordiques. De petits groupes sortaient alors pour prendre des lapins au collet, pour pΩcher sur la glace ou abattre des perdrix, comme le montre cette illustration. Ce dessin est particuliΦrement intΘressant en ce qu'il est l'oeuvre d'un jeune MΘtis, William Richards, nΘ dans la rΘgion de la baie James, et qui a travaillΘ pour la Compagnie de la Baie d'Hudson de 1804 α 1811. Remarquez les vΩtements particuliers de cet homme et de sa femme indienne. Les deux sont chaussΘs de raquettes, sans lesquelles les dΘplacements auraient ΘtΘ impossibles l'hiver α cause de la profondeur de la neige. Le traεneau α chiens (toboggan) est un autre exemple de moyen de transport empruntΘ aux Indiens.
Source: Archives de la Compagnie de la Baie d'Hudson, Winnipeg