Le travail des femmes commenτait dΦs la fin de la chasse. Elles coupaient les carcasses et prΘparaient la viande pour le pemmican. AprΦs avoir ΘtΘ coupΘe en tranches minces, la viande Θtait sΘchΘe au soleil ou α feu doux. C'est ce que montre cette aquarelle de William Armstrong. Une fois la viande sΘchΘe, les femmes la rΘduisaient en une masse floconneuse. Elles mΘlangeaient environ cinquante livres de cette viande avec quarante livres de graisse de bison fondue pour faire un sac (½taureau╗) de pemmican ayant les quatre-vingt-dix livres rΘglementaires. L'avantage du pemmican Θtait qu'il constituait un aliment concentrΘ et nourrissant qui se conservait bien. Le voyageur, qui avait besoin d'une ration quotidienne de huit livres de viande fraεche, se contentait fort bien de deux α trois livres de pemmican. Les associΘs avaient droit α un pemmican un peu plus ΘlaborΘ comportant en outre des baies sΘchΘes, mais il arrivait Θgalement qu'on y trouve ½des cheveux, des morceaux de bois, d'Θcorce, des aiguilles d'Θpinette, de la pierre, du sable, etc.╗