Carriole. ½Le pain de sucre des chutes Montmorency╗, par Robert Todd.
Bien que cette scΦne ait ΘtΘ peinte en 1845, ce traεneau est du mΩme type que celui qu'on utilisait durant le rΘgime franτais. C'Θtait le seul moyen de transport en hiver. Entre QuΘbec et MontrΘal, on demandait aux fermiers, aprΦs chaque tempΩte de neige, de conduire leurs troupeaux sur la route d'un bout α l'autre de leur terre, afin qu'elle reste praticable pour les traεneaux. Pendant la plus grande partie de son parcours, la route errait le long de la surface gelΘe du fleuve Saint-Laurent. Les censitaires devaient la dΘlimiter en plantant de petites Θpinettes et de petits sapins α intervalles rΘguliers dans la neige. Sur cette surface, les traεneaux filaient comme le vent; ces promenades reprΘsentaient l'un des passe-temps favoris pour les passagers emmitouflΘes dans les fourrures.
L'un des officiers de Montcalm, le colonel Bougainville, Θcrivait en 1756: ½Tel est le plaisir des femmes de ce pays d'aller en carriole l'hiver sur les neiges, ou sur les glaces dans les tems (sic) ou il semble qu'on ne devrait pas mΩme sortir par nΘcessitΘ . . . Les carrioles (y) vont d'une rapiditΘ inconcevable.╗ Rapport de l'archiviste de la province de QuΘbec, 1923-1924, pp. 244, 249.
Source: Galerie nationale du Canada, MusΘes nationaux du Canada
