MÉme si les mines de l'öle Bell Ätaient relativement s₧res, on y trouvait de l'eau, et des pompes devaient donc fonctionner continuellement pour Äviter les inondations. Lorsqu'un mineur remontait ê la surface, toutes les parties visibles de son corps Ätaient rouges et ses vÉtements gÄnÄralement mouillÄs. Il allait donc se nettoyer ou du moins essayer de le faire et il laissait sÄcher sa combinaison de travail dans des bëtiments appelÄs ╟sÄchoirs╚. Cette photo reprÄsente l'intÄrieur d'un de ces bëtiments. Lorsqu'il pleuvait, les trous et les orniÅres qui existaient dans les nombreux chemins de terre de l'öle se remplissaient d'une eau de cette mÉme belle et riche teinte ocre que les mineurs essaient tant bien que mal, chaque jour, de faire disparaötre. Aussi, les voitures ayant roulÄ quelque temps sur l'öle, affichaient cette couleur indÄlÄbile. Lorsque les habitants de l'öle allaient ╟en ville╚ (ê Saint-Jean), en voiture, ils n'avaient pas besoin de prÄciser qu'ils venaient de l'öle de fer : leurs voitures les trahissaient.