Des groupes d'hommes d'affaires canadiens et Θtrangers s'empressΦrent d'investir dans les chemins de fer pensant que ceux-ci pourraient devenir profitables et pour eux et pour le Canada. On accorda des chartes pour chemins de fer d'un bout α l'autre du Haut-Canada. Les premiers fonds provenaient habituellement de la vente de parts, comme celle du chemin de fer Great Western que l'on voit ici, mais souvent, la somme ainsi accumulΘe se rΘvΘlait insuffisante. Les promoteurs, comme Sir Allan MacNab, Θtaient aussi, trΦs souvent, des politiciens en vue. Des hommes de cette trempe convainquirent le gouvernement de donner aux nouveaux chemins de fer une aide financiΦre et des terres. Par exemple, la Loi de la garantie de 1849 assurait une remise garantie de l'intΘrΩt sur toutes parts Θmises par les sociΘtΘs ferroviaires crΘΘes pour construire une ligne d'au moins soixante-quinze milles et dissoutes avant d'avoir rΘalisΘ leurs projets. On donnait des millions d'acres de terre α des promoteurs, sans tenir compte des possibilitΘs de ces terres; qui plus est, on prΩtait d'Θnormes sommes d'argent sans grand espoir qu'elles soient remboursΘes. En 1858, la dette du gouvernement canadien se chiffrait α prΦs de 54 millions de dollars. Les prΩts aux compagnies de chemins de fer en constituaient une large part.