Le pont (ou "transition") commence et nous conduit au thΦme secondaire.
@Approfondir:@2
Ce pont (ou "transition") a pour fonction de nous faire passer de la tonalitΘ du thΦme principal α la tonalitΘ introduite dans le thΦme secondaire.
Pendant la pΘriode Classique, il Θtait courant que le compositeur crΘe un conflit entre les deux thΦmes en Θtablissant un contraste entre la tonalitΘ du thΦme principal et la nouvelle tonalitΘ dans le thΦme secondaire. En gΘnΘral, si le thΦme principal Θtait dans une tonalitΘ majeure (do majeur, par example), le pont (ou "transition") menait α la tonalitΘ de la dominante ("sol" majeur, dans ce cas). En revanche, si la tonalitΘ de dΘpart Θtait mineure (do mineur dans cette symphonie), la deuxiΦme tonalitΘ Θtait la relative majeure (dans ce cas, "mi" bΘmol majeur). C'est prΘcisΘment ce qu'a utilisΘ Beethoven.
La plupart des ponts (ou "transitions") sont gΘnΘralement constituΘs de courts passages musicaux, qui reviennent α plusieurs reprises de faτon identique, ou en rΘpΘtitions sΘquentielles.
Dans ce pont (ou "transition"), Beethoven introduit trois arpΦges dans un mouvement sΘquentiel ascendant. Remarquez l'intΘressant contraste qui est ainsi crΘΘ entre les sΘquences ascendantes et les arpΦges descendants.
Chacun des arpΦges descendants nous amΦne graduellement α une nouvelle tonalitΘ. De cette faτon, Beethoven crΘe une modulation de do mineur α "mi" bΘmol majeur, qui suggΦre une sentiment de progression et de tension harmonique.
