La symphonie commence comme un roulement de tonnerre au beau milieu d'une journΘe sans nuage avec le motif du Destin.
@Approfondir:@2
Trois notes, courtes et rapides, sont suivies d'une note plus grave et beaucoup plus longue. Ce motif, sur lequel s'ouvre la CinquiΦme Symphonie de Beethoven, est sans aucun doute l'un des plus connus. Et, de tout le rΘpertoire symphonique de Beethoven, la CinquiΦme Symphonie est certainement l'une des oeuvres les plus populaires, aimΘes et admirΘes.
La faτon dont Beethoven parvient α mΘtamorphoser cette idΘe rythmique, si simple, en une telle mine d'or, est tout α fait remarquable. Elle se dΘploie en une infinitΘ de thΦmes, formes, textures, variations, etc...
Ce sont les clarinettes et les cordes qui, les premiers, font tonner ce Di Di Di Daaa, α l'unisson. La quatriΦme et derniΦre note du motif est prolongΘe par un fermata (le petit signe qui apparaεt juste au-dessus de la note). Ce signe permet d'Θtablir un contraste entre la derniΦre note et les trois premiΦres.
AprΦs cette premiΦre surprise, l'orchestre gronde de nouveau : il rΘpΦte le motif rythmique avec les mΩmes instruments, α l'unisson. Cette fois, cependant, le motif est jouΘ un intervalle plus bas. La note longue est ici encore plus longue que dans le motif rythmique prΘcΘdent, ce qui nous prΘpare α la course effrΘnΘe qui nous attend. Ces deux premiΦres expressions du motif constituent une sΘquence descendante.
