En Italien, "fuga" signifie "fuite". En musique, ce terme dΘsigne une forme polyphonique en contrepoint, qui utilise un nombre dΘfini de voix. La premiΦre voix introduit le thΦme. Quand elle a terminΘ, la deuxiΦme voix joue le mΩme thΦme (gΘnΘralement une quinte plus aigu), tandis que la premiΦre voix l'enrichit avec un contrepoint. Quand la deuxiΦme voix a terminΘ, la troisiΦme voix entre dans la tonalitΘ de la tonique, tandis que les deux premiΦres voix continuent en contrepoint. Lorsque toutes les voix ont terminΘ le thΦme, c'est la fin de l'exposition de la fugue.
D'autres voix se joignent par la suite, et jouent le thΦme dans d'autres tonalitΘs. Entre les diffΘrentes entrΘes, le compositeur introduit parfois des Θpisodes polyphoniques. Les derniΦres entrΘes peuvent Ωtre fondΘes sur un strette (de l'Italien "Θtroit"), dans lequel les derniΦres voix font leur entrΘe avant que les voix prΘcΘdentes aient terminΘ le thΦme.
Naturellement, ceci n'est que la forme de base. Il existe beaucoup de variantes α cette structure dans les oeuvres des diffΘrents compositeurs et mΩme dans les diffΘrentes fugues Θcrites par le mΩme compositeur, comme par exemple, le "Clavier Bien TempΘrΘ" de Bach.
