Ce terme dΘsigne la forme du premier mouvement d'une sonate. Durant la pΘriode Classique, cette forme est utilisΘe dans le premier mouvement de concertos, symphonies, quatuors α cordes, ou dans les autres mouvements de ces mΩmes formes musicales.
Le terme peut porter α confusion dans la mesure o∙ il ne fait pas rΘfΘrence α la forme de la sonate tout entiΦre.
La "forme sonate", telle qu'elle est pratiquΘe par des compositeurs Classiques tels que Haydn, Mozart, Beethoven, et certains compositeurs Romantiques aprΦs eux, est constituΘe de trois parties principales et d'une coda, selon le plan suivant :
exposition :
(1) Introduction du premier thΦme dans la tonique; (2) Pont (ou transition) qui mΦne α la tonalitΘ de la dominante (quand le thΦme principal est dans une tonalitΘ majeure) et α la tonalitΘ relative majeure (quand le thΦme principal est dans une tonalitΘ mineure);
(3) Introduction du thΦme
secondaire dans la nouvelle tonalitΘ (si le thΦme principal peut se fonder sur une tonalitΘ soit majeure soit mineure, le second thΦme repose presque toujours sur une tonalitΘ majeure); (4) Introduction, dans la nouvelle tonalitΘ, d'un thΦme final ou Θpilogue, qui se termine presque toujours par un signe de reprise.
DΘveloppement :
C'est une partie d'Θlaboration, dans laquelle le compositeur sΘlectionne un certain nombre d'idΘes musicales qui ont ΘtΘ introduites dans l'exposition, et les dΘveloppe dans une variΘtΘ kaleidoscopique de modulations et de textures. Cette partie revient α la tonalitΘ principale et ramΦne au thΦme principal.
RΘexposition :
Toute la partie de l'exposition est rΘpΘtΘe, mais avec quelques modifications. Le pont (ou transition) ne mΦne pas α une nouvelle tonalitΘ, mais reste dans la tonalitΘ principale, de sorte que le thΦme principal et le thΦme secondaire sont Θcrits dans la tonique.
Certains compositeurs introduisent d'autres menus changements.
Coda (de l'Italien "coda" = "queue") :
Les compositeurs ajoutent gΘnΘralement un courte appendice qui cl⌠t le mouvement. Quelquefois, la Coda est largement dΘveloppΘe, comme dans les symphonies de Beethoven, et constitue un deuxiΦme dΘveloppement. En comparant la rΘexposition α l'exposition, on peut presque discerner le moment o∙ la Coda commence.
