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Text File  |  1994-03-13  |  8KB  |  191 lines
  1.             ▄▄▄▄▄▄▄
  2.  ▄▀▀▀▀▀▄        █      █
  3. █       █   ▄▄▄▄▄▄  █▄▄▄  ▄▄▄▄▄▄    ▄▄▄▄     
  4. █   °    █   ▀     █  █      ▀    █   █    ▀
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  6.     ░░░░░░  █    █  █     █    █        █    
  7.     ░░░░░░  █▄▄▄ █▄ █     █▄▄▄ █▄  ▀▄▄▄▄▀    
  8. ▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄
  9. ■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■
  10. ■■■■■■■■■■■■            Association Française des Auteurs de Shareware
  11. ■■■■■■
  12. ■
  13.  
  14. L'auteur de ce logiciel est membre de l'AFAS (Association Française des
  15. Auteurs de Shareware). Cela signifie que la version shareware du logiciel
  16. que vous utilisez correspond à un certain nombre de critères, en ce qui
  17. concerne sa qualité et également son caractère fonctionnel.
  18.  
  19. Les logiciels des membres de l'AFAS ne sont pas des "demoware", c'est à
  20. dire des programmes présentant une version complète, et dépourvus de
  21. certaines fonctions essentielles. Cette volonté de ne produire que des
  22. logiciels sharewares pleinement fonctionnels résulte de plusieurs
  23. observations:
  24.  
  25.  
  26.  
  27.   L'image du shareware mérite d'être rehaussée.
  28.   Les utilisateurs doivent pouvoir tester l'ensemble du logiciel.
  29.   Seuls les sharewares fonctionnels semblent avoir un réel avenir.
  30.  
  31. Il est à noter que l'initiative de créer un tel standard provient des
  32. auteurs, qui nous montrent l'exemple, et il ne reste plus qu'aux
  33. distributeurs et aux utilisateurs à "jouer le jeu". Et par "jouer le jeu",
  34. on entend:
  35.  
  36.  
  37. De la part des distributeurs:
  38.  
  39. Agir comme certains le font déjà depuis le départ, c'est à dire montrer un
  40. minimum de respect envers le travail des auteurs (et par voie de conséquence
  41. les utilisateurs!), en mettant régulièrement à jour leur catalogues, notamment
  42. quand les auteurs leur envoient des nouvelles versions de leur catalogue.
  43. Pour un distributeur, respecter le système du shareware, c'est également
  44. clairement mentionner (dans les encarts publicitaires et les publications) au
  45. moins une phrase expliquant que les logiciels qu'ils vendent ne sont des
  46. versions sharewares (pour la plupart), dont le seul destin est d'être testés
  47. puis éventuellement achetés en versions enregistrées directement auprès
  48. du ou des auteurs concernés.
  49.  
  50.  
  51.  
  52. De la part des utilisateurs:
  53.  
  54. Il existe, heureusement, des utilisateurs qui règlent les licences des
  55. logiciels qu'ils utilisent.  Malheureusement, il n'est pas erroné de dire
  56. que la grande majorité des utilisateurs utilisent des logiciels shareware
  57. au-delà des périodes d'essai. Si ce phénomène se poursuit, le résultat est
  58. assez facile à prévoir: les auteurs ne perdront plus leur temps à tenter
  59. d'améliorer leurs créations, et le shareware, même s'il ne disparaîtra pas
  60. complètement, restera définitivement un grand champ en friche, truffé de
  61. vieilles versions, de démos, tout juste bons à remplir les disquettes (ou
  62. les serveurs Minitels) de certains distributeurs.
  63.  
  64.  
  65. Voyons un peu si les utilisateurs français seront à l'origine d'un essor du
  66. shareware en France, comme on le constate depuis déjà plusieurs années aux
  67. Etats-Unis.
  68.  
  69.  
  70.  
  71. Le principe du Shareware
  72.  
  73.  
  74. Le principe du shareware est assez simple. L'utilisateurs se procure une
  75. version appelée shareware d'un logiciel (version de test) auprès d'un
  76. distributeur spécialisé (30 Fr. maximum la disquette, au-delà, on se
  77. rapproche davantage d'un autre concept, communément appelé "l'arnaque") et
  78. teste le logiciel pendant une période approximative d'un mois.
  79.  
  80. Si le logiciel correspond à ses besoins, et s'il souhaite l'utiliser
  81. régulièrement, il s'enregistre auprès de l'auteur, en lui achetant la version
  82. complète.
  83.  
  84.  
  85. Le fait de s'enregistrer pour un logiciel shareware permet souvent de
  86. bénéficier d'avantages importants, par exemple:
  87.  
  88.         - réception d'une version comportant des options supplémentaires
  89.         - manuel imprimé
  90.         - informations et remises sur les prochaines versions
  91.         - support technique
  92.         - etc....
  93.  
  94.  
  95.   Avantages pour l'utilisateur
  96.  
  97. Il peut tester tranquillement le logiciel avant de l'acheter, donc aucune
  98. chance d'être déçu sur son achat.
  99.  
  100. Il bénéficie de prix très inférieurs par rapport aux logiciels du commerce.
  101.  
  102. Il peut communiquer facilement avec l'auteur pour un support technique
  103. efficace.
  104.  
  105.  
  106.  Avantages pour le distributeur
  107.  
  108. Il reçoit directement les logiciels de la part des auteurs, et peut les
  109. copier et les vendre à l'infini, sans rien payer aux auteurs.
  110.  
  111.  
  112.  Avantages pour l'auteur
  113.  
  114. Il n'a pas besoin de disposer d'un budget promotionnel important pour
  115. diffuser ses créations, ces frais étant pris en    charge par le distributeur,
  116. qui assure la promotion et la diffusion du logiciel.
  117.  
  118.  
  119. Il est clair que ce système peut être qualifié d'idéal. La transparence est
  120. totale. Aucun autre secteur d'activité ne dispose d'un système aussi
  121. avantageux pour toutes les parties.  Voila pourquoi, pour passer de la théorie
  122. à la pratique, chacun des acteurs (auteurs, distributeurs et utilisateurs)
  123. doivent "servir" le mieux possible ce système, sinon il finit par ne contenter
  124. personne.
  125.  
  126. Il est facile pour un utilisateur d'utiliser un logiciel shareware plusieurs
  127. années sans le payer. Il tourne ainsi le système du shareware à son profit,
  128. et contribue à casser les vertus du système.
  129.  
  130. Il est facile pour un distributeur de faire croire qu'il vend des logiciels à
  131. des prix "étonnants" sans mentionner que l'utilisateur n'achète que le droit
  132. d'utiliser le logiciel à des fins de test. Un tel distributeur tourne
  133. également le système du shareware à son profit, et contribue à casser les
  134. vertus du système.
  135.  
  136. Et il est également facile pour un auteur de tourner le shareware à son
  137. profit, en diffusant des versions très limitées qu'il se permet d'appeler
  138. "shareware", en salissant l'image du système au détriment de ceux qui
  139. s'efforcent à la rehausser.
  140.  
  141.  
  142. Que vous soyez auteur, distributeur ou utilisateur, l'AFAS vous invite à
  143. respecter le système du shareware, afin que tout le monde y trouve son compte.
  144. Nous croyons fermement qu'il s'agit là de l'unique moyen de faire en sorte que
  145. le shareware soit synonyme de qualité et de prix abordables pour tous.    A vous
  146. d'y réfléchir et de vous faire une opinion.
  147.  
  148.  
  149.  
  150.  
  151. Les logiciels des membres de l'AFAS
  152.  
  153. Voici en deux mots comment se présentent les logiciels sharewares des auteurs
  154. de l'AFAS.
  155.  
  156. Il s'agit de programmes de qualité et agréables à utiliser dans la mesure où
  157. les fonctions importantes sont accessibles normalement. L'utilisation de ces
  158. logiciels est également agréable du fait de la limitations des écrans de
  159. rappels du shareware (l'AFAS recommande de limiter leur nombre à 2,  à
  160. l'entrée et/ou à la sortie du logiciel). Ces écrans de rappels sont dépourvus
  161. de compte à rebours vous obligeant à rester planté devant votre écran en
  162. attendant que le temps d'attente soit écoulé.
  163.  
  164.  
  165. Si vous testez un logiciel de l'AFAS, vous  verrez que chaque écran de rappel
  166. peut à tout moment être désactivé par l'appui d'une touche ou un clic de
  167. souris. Les écrans de rappel ne doivent pas être envahissants, ni trop
  168. agressifs.
  169.  
  170. L'auteur vous fait confiance, il ne pose aucune barrière entre vous et le
  171. logiciel. Vous êtes entièrement libre de l'utiliser. Et souvenez-vous que si
  172. vous payez la licence, non seulement vous aurez la conscience tranquille, mais
  173. aussi vous bénéficiez d'avantages loin d'être négligeables (voir la section
  174. "Le système du shareware"). Mais par-dessus tout, vous devenez réellement un
  175. "supporter" du logiciel, dûment enregistré, et certainement que l'idée
  176. d'encourager son auteur à améliorer constamment son produit peut également
  177. vous séduire.
  178.  
  179.  
  180. Les coordonnées de l'AFAS
  181.  
  182.  
  183. Si vous souhaitez en savoir plus sur l'AFAS, vous pouvez envoyer un courrier
  184. à l'adresse suivante:
  185.  
  186.  
  187.         AFAS
  188.         Mme Anne Marie Beignatborde
  189.         La Herrane
  190.         32800 Réans
  191.