\b0 Dans la civilisation Θgyptienne, les animaux firent l'objet d'un culte totΘmique ; adorΘs comme l
'incarnation de la divinitΘ, ils symbolisaient la force divine du pouvoir. \b \cf4 \ATXht110897 La stΦle sΘpulcrale du roi-serpent Ouadjet\b0 \cf0 \ATXht0 est en ce sens une oeuvre emblΘmatique : le pharaon est reprΘsentΘ par son hiΘroglyphe, le serpen
t, dans le cadre du palais royal, protΘgΘ par le dieu-faucon dynastique, Horus. Dans les scΦnes de bataille c'est le taureau, incarnation du dieu Ptah, qui met l'ennemi en dΘroute.\par
En dehors de la sphΦre sacrΘe, les reprΘsentations zoomorphes consti
tuent des thΦmes narratifs animΘs dans des objets quotidiens raffinΘs comme \b \cf4 \ATXht110910 la cuillΦre α maquillage\b0 \cf0 \ATXht0 ou l'\b \cf4 \ATXht110905 hippopotame\b0 \cf0 \ATXht0 .\par
L'art mΘsopotamien attribuait un pouvoir magique aux a
nimaux, et les reprΘsentations de ceux-ci Θtaient largement utilisΘes dans les dΘcorations architectoniques. La figure sculptΘe du \b \cf4 \ATXht37310 taureau androcΘphale\b0 \cf0 \ATXht0 qui montait la garde devant les palais royaux comme ceux de Sargo
n II et de \b \cf4 \ATXht25591 Suse\b0 \cf0 \ATXht0 incarne une puissance bΘnΘfique. A Babylone, en une synthΦse de majestΘ architecturale et de richesse dΘcorative, la porte sacrΘe d'Ishtar et la voie processionnelle Θtaient revΩtues de briques ΘmaillΘ
es polychromes en relief reprΘsentant des dragons, des taureaux et des \b \cf4 \ATXht57962 lions\b0 \cf0 \ATXht0 , expression de force et de majestΘ.\par