Avec la diffusion des ordres mendiants et prΘdicateurs, au dΘbut du XIVe siΦcle, en Italie, la peinture religieuse se dΘgage de la longue tradition byzantine. Le changement se fait de faτon encore embryonn
aire avec \ATXul1024 Cimabue\ATXul0 , et de faτon plus consciente avec \ATXul1024 Giotto\ATXul0 , qui rompt dΘfinitivement avec le passΘ, en traduisant l'espace de faτon tangible et en exprimant avec vivacitΘ les sentiments humains et leur vΘritΘ morale.
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La leτon de Giotto influence de faτon tangible tout le \i Trecento\i0 italien : Florence est le centre artistique le plus important, mais il existe aussi des Θcoles rΘgionales vivaces, comme les Θcoles Θmiliennes ou vΘnitiennes, qui prΘsentent des
caractΘristiques particuliΦres et originales.\par
En Toscane, Sienne exprime avec \ATXul1024 Simone Martini\ATXul0 une ΘlΘgance et une prΘciositΘ qui anticipent le gothique international, art de cour raffinΘ, bien reprΘsentΘ par \ATXul1024 Pisanello\ATXul0 , \ATXul1024 Jacopo Bellini\ATXul0 et \ATXul1024 Gentile da Fabriano\ATXul0 .\par
Au dΘbut du XVe siΦcle, l'humanisme s'affirme α Florence avec l'Θtude de la perspective gΘomΘtrique et des proportions classiques.\par
Les ultimes splendeurs du goth
ique finissant, encore visibles dans les tableaux de \ATXul1024 Fra Angelico\ATXul0 , sont modΘrΘes par un sentiment tout neuf de la lumiΦre, qui se rΘpand naturellement, et par le modelΘ des formes. Les recherches concernant l'espace, le naturalisme, l'
Θtude de l'antiquitΘ se poursuivent Θgalement avec les peintres florentins de la deuxiΦme gΘnΘration, qui se ressentent de l'influence flamande et qui se caractΘrisent par un tracΘ des contours prΘcis et ΘlΘgant. La peinture de \ATXul1024 Ghirlandaio\ATXul0 exprime un naturalisme d'empreinte bourgeoise, tandis que \ATXul1024 Botticelli\ATXul0 se fait l'interprΦte de motifs littΘraires et philosophiques raffinΘs.\par
Au Nord, l'Θcole de Padoue, guidΘe par \ATXul1024 Mantegna\ATXul0 , exalte la monumenta
litΘ hΘro∩que des figures et la dΘfinition rigoureuse de l'espace.\par
Vers la fin du siΦcle, \ATXul1024 Giovanni Bellini\ATXul0 , fondateur de l'Θcole vΘnitienne, aboutit α une synthΦse lyrique entre la sΘvΘritΘ des volumes et la sentimentalitΘ des cou
leurs, modulΘes par la lumiΦre, premiers pas vers l'affirmation de la peinture vΘnitienne au XVIe siΦcle.\par