Les années 1970 et la critique sociopolitique de l'école
Contexte global
Boom économique, croissance et développement continus. (début de la décennie)
Idéologie de la reproduction et contestation sociale.
Monté des mouvements de ½gauche╗.
Grande radicalisation du militantisme syndical (CEQ)
Éducation
Vaste opération de consultations publiques: Le Livre Vert L'enseignement primaire et secondaire au Québec, MEQ, 1977. Constats
Excès de centralisation dans le système scolaire. Participation mitigée des parents. Clivage école/milieu.
Les finalités et valeurs qui devraient inspirer le système scolaire ne sont pas encore définies.
L'école se déshumanise.
Laxisme dans la gestion de l'école et dans l'encadrement des élèves.
Insatisfaction par rapport aux ½programmes-cadres╗.
L'enseignement professionnel: une formation non valorisée en elle-même, plutôt considérée comme une voie d'évitement pour les ½élèves médiocres╗.
Augmentation des difficultés d'adaptation et d'apprentissage.
Pour l'accessibilité, les objectifs semblent atteints, pour l'égalité des chances, un échec.
Taux de diplomation 1975-1976: 47,9%.
Enjeux
donner à l'école et à la communauté locale plus de pouvoir (la décentralisation après la démocratisation).
l'égalité des chances reste le principal enjeu.
Décisions politiques - Implantations de changements: La réforme.
1971, la loi 27 institutionnalisa la participation des parents; création des comités d'école et des comités de parents;
Financement abondant (par le MEQ) de la recherche et de l'innovation pédagogique;
Production et diffusion d'une politique éducative L'école québécoise: énoncé de politique et plan d'action, des programmes d'études et des guides pédagogiques, du matériel didactique autorisé;
L'idée de ½projet éducatif de l'école╗ s'élabore;
Élaboration des nouveaux régimes pédagogiques pour le primaire, le secondaire et le collégial;
Développement du préscolaire avec des mesures supplémentaires pour les enfants de milieux défavorisés.